Le fil d’Ariane 2
Action-performance
Marseille-Bâle-Venise, 2002
À la fin, ce n’était pas la fin. À la fin, il restait un tas. Suite à l’épuisement du geste dans la galerie, il ne restait pas « rien ». Ni la poubelle ni l’entreposage ne m’apparaissaient comme des fins en soi. Juste des mises en périphérie du regard. J’ai décidé que le voyage déterminerait l’issue. J’ai fixé un itinéraire – prétexte : Marseille-Bâle-Venise-Sarajevo-Cnossos, mis les déchets dans une caisse transparente pour montrer que je n’avais rien à cacher et je suis partie en voyage. Je transporte la matière issue du processus de dépeçage de la galerie, de ville en ville, pour lui trouver une fin. Ne rien ajouter ni retirer à la matière. Simplement désirer qu’elle finisse. Il ne se passe rien ou plutôt pendant qu’il ne se passe rien…


